11 février 2016
Y’en a pas de problème
À quelques semaines de son mi-mandat le gouvernement libéral de Philippe Couillard continue toujours d’avoir la faveur populaire. Malgré son cafouillage dans l’historique du dossier de l’exploitation des hydrocarbures sur l’île Anticosti il est vu comme l’écologiste de gauche sauveur de ce site exceptionnel. Il y a certainement une anguille sous roche dans sa volonté de créer un salaire minimum garanti pour tous.
Son plan de match économique n’est pas encore connu après presque deux ans au pouvoir et la situation économique du Québec n’est pas à son meilleure. La baisse mondiale du prix des métaux fait en sorte que le plan nord improvisé par son prédécesseur Jean Charest et relancé par monsieur Couillard bat de l’aile et annule les milliards de $ engloutit dans ce gouffre.
Après avoir donné des milliards en fonds publics dans l’aventure Bombardier il s’entête à dépenser 1,3 milliard $ dans une co-entreprise qui contrôlera uniquement le canard boiteux de la CSeries dans laquelle aucune firme étrangère n’a voulu investir en raison des immenses risques.
Que dire maintenant de ses pirouettes, stagnations ou reculs dans les différents dossiers chauds comme RONA, Uber, centres jeunesse, financement des CPE, mauvais état des écoles, réforme de l’aide sociale, francisation des immigrants.
Lorsque l’ex gouvernement péquiste de Pauline Marois reculait sur certaines décisions il faisait la une comme un gouvernement insécure. Pour un gouvernement libéral ces reculs comme dans le dossier des assistés sociaux c’est vu comme une normalité.