Québec, le 9 décembre 2009
Une diversion
Le premier ministre du Québec monsieur Jean Charest s’est fait vacciner contre la grippe A (H1N1) devant la presse dimanche afin de donner l’exemple et de convaincre la population d’aller se faire vacciner. En effet absent de la planète depuis quelques temps le premier ministre tenait à recevoir son vaccin avant son départ pour la conférence internationale sur les changements climatiques à Copenhague. En entrevue aux médias, il a mentionné que ça n’avait pas fait mal et qu’il a fait la file comme tout le monde. Toutefois il ne faut pas oublier qu’il n’y a plus de file d’attente de trois heures comme ce fut le cas au début et que plus de 3 millions de personnes l’ont reçu sans chigner.
Pourquoi Jean Charest et son ministre Yves Bolduc inondes les médias sur la grippe A (H1N1) car c’est dans tous les journaux, à la télé, à la radio, sur internet et fait presque toujours la unes de nos médias? En effet depuis plus d’un mois, il ne passe pas une journée sans voir, à l’heure du souper, quelqu’un recevoir une piqûre devant les caméras. Y a-t-il une réelle pandémie? Monsieur Charest a même déclaré lors de l’entrevue que la troisième vague de grippe est à nos portes. Où sont passés les premières et deuxièmes vagues? Ce n’est certes pas le tsunami appréhendé.
Est-ce que le gouvernement crée une diversion afin d’éviter d’affronter l’opinion publique sur les liens entre le monde de la construction et le monde politique. Pourquoi Jean Charest et son ministre Jacques Dupuis s’entêtent-ils à ne pas réaliser cette commission d’enquête car la population, la police, les procureurs de la couronne et, bien sûr, l’opposition, exigent une telle commission d’enquête. Est-ce que cette pseudo-pandémie de grippe A et de sa place médiatique peut faire l’affaire du gouvernement du PLQ et de Jean Charest?
Dans cette même diversion le premier ministre du Québec Jean Charest et sa ministre des transports Julie Boulet laisse le président de la table Québécoise de la sécurité routière monsieur Jean-Marie de Koninck la décision d’implanter une norme plus sévère en ce qui a trait à la limite d’alcool permise dans le sang d’un automobiliste au volant. En effet le président de la Table québécoise de la sécurité routière recommande au gouvernement de diminuer cette limite de 80 à 50 mg d’alcool par 100 ml de sang.