Un massacre appréhendé 3 juillet 2001

Québec le 3 juillet 2001

Un massacre appréhendé

Depuis plusieurs jours, on peut lire dans le soleil des reportages concernant l’élection au poste de maire de la nouvelle ville de Québec. L’un de ces reportages, de Robert Fleury faisant la une du Soleil du 28 juin titrait Mme Boucher lance les hostilités. En effet, dans ce reportage, on pouvait lire les propos reportés de la candidate stipulant que, si elle est élue maire, elle abolirait les subventions accordées dans le cadre du programme de revitalisation du centre ville de Québec.

Comment peut-on oublier, qu’une revitalisation d’un centre ville laissé à l’abandon est souhaitable pour l’ensemble d’une région. Des centaines et des centaines de visiteurs de ce centre-ville revitalisé vont effectuer leur magasinage dans les centres d’achat de toute la région. D’ailleurs, on peut remarquer des autobus organiser spécialement pour le transport des clients.

Dans le même journal, on pouvait lire un autre reportage de Robert Fleury sur la crise du logement et le fait que la ville de Québec compte 10 fois plus de logements subventionnés qu’à Sainte-Foy. Il est dit que dans cette dernière, on a investi que dans le logement pour personnes âgées car les municipalités doivent assumer 10% du déficit des OMH. Est-ce que c’est la Ville de Québec qui devait assumer le logement des plus démunis de l’ensemble de la région?

Que dire des différentes interdictions légiférées à Sainte-foy sur les paniers de ballon-panier, planche à roulettes, patins à roues alignées, bicycles à différents endroits, fermetures de l’anneau de glace etc. Qu’en sera t’il des beaux aménagements réalisés à Québec dont le domaine maizeret ou la piste cyclable passe, de la revitalisation de la rivière Saint-Charles et de sa promenade et des autres aménagements de toute la région.

Est-ce que l’on veut un massacre d’une personne qui ne voit que son ancienne ville ou d’une personne ayant une vision d’aménagement d’une ville unifiée pour le bien-être de celles et de ceux qui y vive.

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