Un laisser-aller généralisé
Le terme COP est une convention internationale signifiant conférence des parties qui fut adoptée en 1992 à l’ONU pour que les pays participants se donnent des objectifs afin d’essayer de maîtriser l’augmentation des gaz à effet de serre. Depuis plus de 20 ans, les pays du monde entier se réunissent chaque année à l’automne, sous l’égide de l’ONU, pour discuter climat à l’occasion de cette grande réception planétaire.
Il faut dire que les conférences précédentes n’avaient pas donné les résultats escomptés ou rien de concret n’avait été adopté Celle que tout le monde a en tête ou se souvienne parceque les politiciens et médias en ont beaucoup parlés est la COP 21 tenue à Paris. Elle s’est soldé par un objectif très ambitieux de contenir l’élévation de température de la planète sous les 2o C voir même viser le 1,5.
Afin de ne pas tomber dans le piège du protocole de Kyoto, la COP sur le climat n’instaure pas de mécanisme de sanction comme le prévoyait celui de Kyoto. Souvenons-nous que, sous la menace de sanctions instaurées dans l’accord adopté en 1997, entré en vigueur en 2005, le Canada, la Russie, le Japon et l’Australie étaient sortis de l’entente Kyoto en 2011 et les États-Unis n’y avaient jamais adhérées.
La COP 24 vient de se terminer et nous avons appris qu’après plusieurs années de stabilité les émissions de gaz carbonique ont fortement augmenté en 2018. La chine +4,7% et les États-Unis +2,5% ne sont pas étrangers à ce dérapage climatique. La COP 24 se tenait en Pologne bizarrement au cœur de la région charbonnière de la Silésie sur le site d’une ancienne mine.
Plusieurs états membres du G20 ni participaient pas mais ceux présents ont pris l’engagement à ne pas augmenter le réchauffement au delà de +3o C ce qui est 1,5 degré de plus que COP 21. Il faudrait que les pays membres prennent au sérieux la menace du réchauffement climatique de la planète, travaillent ensemble et respectent leurs engagements.