6 juillet 2016
Un fonds candide
La population du Québec est souvent sollicité par une levée de fond publique afin de s’impliquer et d’investir dans une cause humanitaire. Que ce soit pour un désastre naturel, une catastrophe comme lac Mégantic, pour des soins infantiles, pour des traitements dispendieux qui se donnent à l’extérieur du pays les Québécois ont toujours été généreux.
Je trouve inapproprié de provoquer une levée de fond pour payer les démarches juridiques de la députée de Bonaventure et ex-vice-première ministre libérale Nathalie Normandeau . Il faut se rappeler que l’arrestation par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) du 17 mars dernier s’est faite sous des accusations de complot, corruption, abus de confiance et fraude envers le gouvernement et la population en générale.
Deux sympathisants libéraux de Bonaventure sollicitent des dons de 1000 $ ou moins à l’endroit du Fonds et souhaitent que le mouvement de solidarité dépasse les frontières de leur région. Je comprends que la députée les a représentées avec force et conviction mais elle agissait en tant que députée payé par nos taxes et n’a pas payer d’elle-même les dépenses liées à ses fonctions.
D’ailleurs même l’organisation libérale du comté de Bonaventure trouve cette levée de fonds osée et dangereuse.