3 novembre 2014
Taux anémique
Alimenté par le mot d’ordre du chef de Coalition avenir Québec (CAQ) François Legault les 5 184 300 électeurs inscrits sur les listes électorales des commissions scolaires et des circonscriptions en élection ont boudés l’élection scolaire en ne votant qu’à moins de 5%. Comment un parti politique qui aspire gérer le Québec peut suggérer à la population de boycotter un droit démocratique de voter.
À mon avis les vrais coupables pour ce faible taux de participation qui décroit d’année en année sont les gouvernements qui se sont succédés en ne valorissant pas l’importance de ce vote. Le message des électeurs n’est pas l’abolition des commissions scolaires mais l’ignorance sur l’importance réelle d’élire les bonnes personnes qui gèreront adéquatement les millions de dollars de l’argent des contribuables.
Je ne crois pas que c’est en abolissant les commissions scolaires que notre système d’éducation s’en portera mieux. Depuis la création des commissions scolaires dans les années 1840, le dépôt du rapport Parent dans les années 1960 et la création du Ministère de l’éducation du Québec en 1964 les ministres qui se sont succédé y sont allés de leurs changements en éducation ce qui a pénalisé parents, enfants et a coûté très cher.