28 août 2016
Qui dit vrai
La commission parlementaire sur la vente des actions de RONA par investissement Québec ressemble étrangement à la précédente commission Charbonneau sur l’industrie de la construction.
Personne ne se souvient ou tout le monde ment car on ne sait pas qui au gouvernement a donné son simple OK sur la liquidation des actions de RONA. Imaginez vendre 11 millions d’actions d’une valeur de plus de $ 400 millions sans en parler au premier ministre ou à son cabinet. C’est vraiment difficile à avaler car en campagne électorale Philippe Couilard promettait, dur comme fer, de garder les sièges sociaux au Québec.
On sait qu’en principe le parti libéral n’était pas contre cette vente d’actifs car en février 2016 le premier ministre Philippe Couillard déclarait qu’avec cette transaction majeure Québec évolue dans une économie ouverte. Souvenons-nous également que le premier ministre avait déclaré en avril 2014 qu’il ne fermait pas la porte à une vente des actifs de l’État, dont Hydro-Québec et la Société des alcools, pour redresser les finances publiques.
Monsieur Couillard est-ce que l’on veut une économie de locataires ou de propriétaires?