Québec, le 21 février 2010
Otage des réformes
Avec la création des commissions scolaires dans les années 1840 notre système d’éducation a subit des soubresaut. En effet depuis le dépôt du rapport Parent dans les années 1960, devenue officiellement le rapport de la Commission royale d’enquête sur la situation de l’éducation au Québec , les ministres qui se sont succédés y sont allés à tour de rôle de leur prérogative en éducation pour amorcer des changements. Le tout a débuter par la création du Ministère de l’éducation du Québec en 1964, ont suivis les nouveaux régimes pédagogiques, la scolarisation obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans, la création des CÉGEP en remplacement des collèges de l’époque dirigés par des religieux, la formation poussée des enseignants et l’accès facilité aux universités en dehors de toute appartenance sociale.
Plus tard les états généraux sur l’éducation ont également amenés leurs lots de modification. Ne manquant pas à ces initiatives de changement la ministre de l’éducation Madame Michèle Courchesne a lancé en 2007 un chantier de réflexion sur la démocratie scolaire. Faisant suite à ces travaux la ministre se prépare encore à tout chambarder en prenant nos enfants en otage par des supposés améliorations du français à l’école. Un moment donné, nos enfants doivent écrire avant de lire quelques temps après écrire avant de lire ainsi de suite et nous les parents en perdons notre latin.
Je suis persuadé qu’au Québec nous avons les méthodes appropriées pour améliorer le français à l’école, que nous avons les ressources humaines nécessaires pour les appliquer par contre ce qu’il nous faut, c’est une saine gestion et une utilisation rationnelle des outils et l’arrêt des chambardements perpétuels. Entre tous ces changements consolidation et évaluation, nous mêmes, nos enfants, petits enfants et arrières petits enfants subissons les contre coup de ces réformes tout en essayant par obligation de s’y adapter.
Je ne crois pas que c’est en abolissant les commissions scolaires comme certains le propose que notre système d’éducation s’en portera mieux. Il faut se pencher sur le pourquoi du faible taux de participation à la dernière élection scolaire, sur les 70% des postes comblés sans opposition et sur la façon dont ces élections sont faites. Les parents sont peut-être débordés ou tout simplement tannés.