Québec, le 21 avril 2008
Négociations
À l’instar des pompiers de Montréal qui ont peint les portes des casernes aux couleurs du club de hockey des Canadiens, ceux de Québec ont fait revivre la légende des nordiques de Québec en peinturant le sigle de l’ancien club de hockey. Pour en ajouter, voilà que nos valeureux policiers accentuent leurs moyens de pression.
Le bras de fer que se livre l’exécutif de la ville de Québec avec les deux syndicats sur la place publique n’est pas un signe de maturité de part et d’autre. En ce qui concerne les policiers, l’opinion publique et les citoyens se souviennent du laisser-aller des dernières années en matière de sécurité routière. En effet, il ne faut pas oublier que durant près de deux ans les policiers de la sûreté municipale de Québec ont exercés des moyens de pression en fermant les yeux sur plusieurs infractions qui privaient la population de la sécurité dont elle avait pleinement le droit d’avoir.
Il ne faudrait pas non plus oublier que le règlement de la dernière convention des policiers leur donnait 11.5 % d’augmentation à partir de 2002 et un rattrapage de 40% à partir de 2004 suite à l’abolition de la clause orphelin de quoi se plaint t’on? En retard de deux ans soit depuis 2006, ces négociations seront à refaire dans un ou deux ans.
Pourquoi ne pas réaliser une négociation permanente, comme chez Hydro-Québec, afin que la population ne se sente pas encore une fois insécurisée?