mercredi 14 novembre 1997
Les urgences
Je lisais dans le soleil du 14 novembre un article sous la plume de Robert Fleury concernant le débordement de l’urgence de l’hôpital Laval. Le journaliste rapportait les propos du Dr. Julien Veilleux le directeur des services professionnels (dsp).
En lisant cet article on se serait crû au lancement d’une navette vers une planète quelconque: « 36 patients à 9h35 ce matin dont 15 debout, 19 qui attendent pour être hospitalisés, 12 depuis 24 heures et 4 depuis 48 heures etc. ». On oublie de parler des centaines de patients qui sont à l’intérieur et qui reçoivent les bons soins selon leur état. Je parle en connaissance de cause car quelqu’un proche de ma famille a été hospitalisé d’urgence dernièrement et avait presque peur de ne pas être admis, mais ce ne fut pas le cas et bravo à ceux qui travaillent à l’intérieur et qui délaissent les guerres de clocher entre directeurs d’hôpitaux.
Dans ce même article, le Dr. Veilleux dénonce qu’il y a quelques années, il y avait 68 lits de plus d’ouvert à l’hôpital Laval ce qui coûtait des millions de plus. Justement il y a quelques années on avait ceci et on avait cela mais le redressement des finances publiques a vu autrement et la réforme de la santé se veut équitable dans ce même redressement.
De grâce Directeurs et Directrices d’hôpitaux ou de départements arrêtez cette guerre de clocher, pensez à la population qui vous écoute et qui vous lise et pensez encore plus aux malades comme le font le personnel des soins infirmiers à tous les niveaux. Dans le même article on lisait que la direction de l’hôpital est prête à perde son urgence; encore là est-ce la solution? c’est comme si on punissait la population au détriment d’une mauvaise gestion; il faut savoir gérer la décroissance administrative et c’est tout un défi
Jocelyn Boily