22 juillet 2016
La liberté d’expression a une limite
Mike Ward vient de se faire dire tout haut que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres. Le juge Scott Hughes du tribunal des droits de la personne vient de le condamner à verser 35 000 $ à Jérémy Gabriel et 7000 $ à sa mère en dommages punitifs et moraux.
La légende urbaine voulait que la liberté d’expression n’ait pas de limite et que tout le monde puisse dire n’importe quoi sur n’importe qui sans trop de problème. La démonstration du contraire a débuté à Québec par des congédiements sans précédents d’animateurs de radios parlées qui se faisaient un chou gras de cette liberté d’expression.
Un vieux principe stipule que tout être raisonnable est responsable des conséquences prévisibles de ses actes. Certaines personnes ont compris ou vont comprendre qu’il n’est pas facile de s’attaquer, sans risques de dérapage, à des questions qui touchent aux valeurs personnelles.
La liberté d’expression est peut-être au cœur des valeurs de notre société mais il y a des limites au droit de s’exprimer sur un sujet ou de donner ton opinion sur une personne et le droit à la réputation fait partie des limites à la liberté d’expression.