Et si c’était vrai Qu’arrivera t’il au lendemain5 juillet 2002?

Québec le 5 juillet 2002

Et si c’était vrai
Qu’arrivera t’il au lendemain?
(Réaction à l’article de Paul Lafrance parut 5 juillet 2002)

Nous sommes le lendemain des élections provinciales du 22 septembre 2003 et les Québécois ont un nouveau Premier ministre du Québec soit l’Honorable Mario Dumont, la même opposition officielle avec son chef Monsieur Jean Charest et le Parti-Québécois est relayé en troisième avec une vingtaine de députés.

Il faut maintenant analyser les conséquences. En effet qu’arrivera t’il avec le ministère de la santé et des services sociaux que tous les Gouvernements précédents ont essayé de remettre sur la bonne voie ce qui est presque réussi? Aurons-nous un système à deux vitesses c’est à dire qu’il faudra payer pour obtenir des services plus rapides ainsi la classe moyenne et pauvre sera traitée après les autres.

Qu’arrivera t’il avec le ministère des affaires municipales et de la métropole? Sera t’il abolit et qu’elle sera la position de ce nouveau Gouvernement sur les fusions municipales déjà réalisées et presque qu’entièrement consommée?

Qu’arrivera t’il avec le ministère de la solidarité sociale, de la famille et de l’enfance? La position du nouveau Gouvernement est partiellement connue soit un coût supplémentaire de plus de deux milliards de dollars pour des garderies à buts lucratifs. Qui paiera la note? Est-ce que ça veut dire que l’on s’engagera dans une nouvelle spirale de déficits? Les négociations avec les employés de la fonction publique seront débutées et on sait que le programme de l’ADQ prévoit réduire le nombre de fonctionnaires. La paix sociale sera en danger.

Il suggère également de modifier la loi de la régie du logement pour satisfaire qui, les plus pauvres? J’en doute.

Qu’arrivera t’il avec le ministère de l’éducation avec le programme de laisser le choix aux parents de magasiner l’école en introduisant des bons au porteur? Qui paiera pour le bordel appréhendé?

Avec tous ces innombrables inconnus et interminables points d’interrogations, ferait-t’on un bon choix

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