Québec le 10 juin 2002
Du vrai changement
(En réponse à l’opinion de Michel Houle parut dans le soleil du Lundi 10 juin 2002
intitulé: pour le meilleur et pour le pire)
Je suis d’accord avec cette opinion entre choisir des jeunes en politique ou garder certains qui ont de l’expérience. J’irais encore plus loin dans cette réflexion, car au niveau du changement un sondage récent révélait que 73% de la population votante était maintenant prête à du changement. Je suis d’avis qu’il faut faire attention pour que ce changement ne soit pas issu d’un écœurement collectif, comme constaté lors des élections partielles tenues récemment.
Tel que stipulé dans l’article de Monsieur Houle, le vrai changement ne passe pas nécessairement par la destruction des politiques ou des programmes déjà entrepris depuis un certain temps suite à de lourds sacrifices dont un des plus important soit le consensus sur le déficit ZÉRO. Ce changement inéluctable demandé par la population n’est pas induit de la réduction de 25% des fonctionnaires ou d’une modification alarmante dans le programme des garderies à $5.00.
Par contre je suis d’avis qu’il modifier notre régime politique actuel et cela même s’il est très démocratique mais un peu dépassé. D’ailleurs dans le même journal du 10 juin, un article parut à la page A7 mentionnait que la réforme promise par le Ministre de la réforme électorale et parlementaire Monsieur Jean-Pierre Charbonneau tarde à venir. Pourquoi ne pas présenter à la population du Québec des élections statuaires aux quatre ans? Cela éviterait des discussions inutiles sur le fait que le parti s’accroche au pouvoir.
Comment lier cette vague de changement demandée par la population avec le résultat du sondage parut dans la même édition du journal en page A3 basé sur le fait que l’on vote plus en vieillissant. En effet le sondage spécifie que 28% des jeunes dans la classe d’âge de 18-24 ans (ceux qui veulent du changement) votent à chaque élection comparativement à 72% des plus de 65 ans (ceux qui veulent de la stabilité).
Les membres de la CSN par leurs représentants ont pris les devants dans ce nouveau changement en élisant pour la première fois une femme à la tête de ce syndicat de plus de 400 000 membres. Pourquoi, à l’instar de la CSN, nous n’aurions pas une Femme à proposer comme Première Ministre.
En terminant, de Grâce, avant de procéder au lessivage, comme les Québécois font d’habitude après deux mandats, informez-vous, prononcez-vous et ne laissez surtout pas d’autres décider à votre place.