18 novembre 2013
Développement agressif
Ce n’est pas d’hier que les dirigeants du Vieux-Port de Québec se lancent dans des projets qui créent de la confusion et qui agressent la ville et ses citoyens. Souvenons-nous des années 1990 avec les projets du terminal de croisière et du musée d’école navale qui ont vu le jour dans le grand espace public qui était destiné à l’usage de la population.
Les dirigeants du port semblent oublier que l’Unesco avait inscrit en 1985 le site patrimonial du Vieux-Québec sur la liste des biens du Patrimoine mondial ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité. Le Port de Québec doit cohabiter et composer avec un milieu urbain de moins en moins industrialisé. Pourquoi installer ces monstruosités sur un site qui donne à voir un des plus beaux panoramas du monde?
Encore aujourd’hui le port récidive car la construction par la Compagnie d’Arrimage de Québec d’un terminal de transbordement et d’entreposage de granules de bois à l’Anse-au-Foulon est un projet agressant.
Après le retrait des réservoirs de la Irving en 1997 et les investissements de 70 millions déjà engagés, en plus des 100 millions à venir, pour la réalisation de la Promenade Samuel-De Champlain on doit remettre en question ces projets.