29 novembre 2013
Des ponts qui s’effritent
Pendant qu’à Montréal on tergiverse sur la réparation du pont Champlain ou la construction d’un nouveau pont, à Québec on laisse se détériorer le pont de Québec. En effet de rapport en rapport sur l’état de la structure depuis les années 90, les ingénieurs notent que la progression de la rouille s’accélère sur le pont.
Depuis 1990, rien n’a été fait pour améliorer la condition de ce lieu historique national, aussi classé monument historique international du génie civil. Par contre, pendant que le pont de Québec rouille, les avocats de Transports Canada et du Canadien National se chamaillent.
Quelle démesure démontrée par les paliers de Gouvernement fédéral et le Canadien National envers la population, la coalition pour la sauvegarde du pont de Québec et les familles des 89 ouvriers mort au travail lors de la construction.
Pourquoi ne pas s’entendre et prendre l’exemple sur la tour Effel de Paris. De ce fait, tous les 7 ans depuis 1889 ce monument le plus visité au monde est repeint par 25 peintres en utilisant plus de 60 tonnes de peinture.
Et bien non au Québec on aime mieux attendre la détérioration et agir en urgence.