Québec, le 19 janvier 2005
Des emplois menacées
On pouvait lire dans le journal de Québec du 19 janvier un article de la presse canadienne mentionnant que des milliers d’emplois seraient menacés sur la côte nord et dans l’Estrie.
En effet depuis un certains temps, les Innus de la réserve de Betsiamite sur la côte nord revendiquent l’arrêt des opérations forestières sur l’île René Levasseur îlie créée lors de la construction du barrage manic5 fin des années 1960. Trente sept ans plus tard, le gouvernement a signé avec la compagnie forestière Kruger un contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier pour une période de 25 ans renouvelable au cinq ans. Depuis lors, la compagnie avait déjà été amputée d’une partie de son territoire par la création d’une réserve écologique en 1990 (les monts Groulx) et d’une forêt exceptionnelle. De plus, lors de révision du régime forestier, le ministère avait limité les exploitations forestières sur des sites fragiles dans la partie plus au nord du territoire en créant une limite nordique des forêts attribuables au-delà de laquelle il n’y aurait plus d’exploitations forestières sauf pour les besoins des communautés locales.
De plus le plan général d’aménagement forestier ainsi que les contrats d’aménagement et d’approvisionnement forestier de ce territoire avaient été soumis à la population lors d’une consultation publique. Ainsi ce territoire d’approvisionnement et le plan quinquennal était déjà connu et accepté depuis 1997 par les communautés locales incluant la communauté de Betsiamites.
Quelques années plus tard voilà que l’on revendique l’arrêt des coupes ce qui entraîne des pertes d’emplois directs et indirectes plus qu’importantes.
Au lieu d’un arrêt total, est-il possible que la compagnie s’assoit avec la communauté des Innus de Betsiamites afin de vraiment leur proposer des solutions de rechangent soient de les impliquer dans l’aménagement forestier et de la scierie, un partage des revenus, des opérations forestières à plus petites échelles et mieux planifiées.
C’est à se parler que l’on se comprend