11 décembre 2012
De grâce sauvez la planète
Le protocole de Kyoto qui devait être un moment phare de la lutte contre les changements climatiques a été signé en 1997 et ratifié en 2004 par 55 pays industriels représentant au moins 55% des émissions de CO2. De ce fait les pays riches s’étaient engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2% par rapport au niveau de 1990.
À Copenhague en 2009 ces mêmes pays promettaient de limiter la hausse des températures mondiales à 2oC tandis qu’à Cancun en 2010 les pays présents ont sauvé la face en signant une entente sur un texte détaillant les mécanismes prévus pour lutter contre le changement climatique.
Dernièrement le 8 octobre 2012 à Doha les négociations sur le climat se sont finalement achevées sur un accord minimal confirmant ainsi le manque de volonté politique d’agir avec détermination afin de lutter contre le réchauffement. De plus l’accord est affaibli par le retrait de la Russie, du Japon et du Canada car les signataires ne représentent plus que 15% des émissions mondiales à effet de serre.
À mon avis la communauté internationale ne peut pas sans cesse reporter les remèdes à plus tard. En effet la plupart des experts sont d’accord sur le fait que même si tous les pays respectaient leurs engagements actuels en rapport avec le protocole de Kyoto, la température mondiale augmenterait de plus de 3° Celsius d’ici 2100. De ce fait un réchauffement de plus de 2°C entraînera une hausse du niveau des mers et des phénomènes extrêmes plus fréquents, tels qu’inondations, sécheresses ou tempêtes.
Par contre je conviens que les coûts pour maîtriser la pollution, dioxyde de souffre, émissions industrielles cancérigènes, gaz carbonique et j’en passe seront énormes mais c’est un choix à faire et le prix à payer pour sauver la planète.
Même si le gouvernement Harper n’a rien fait pour s’ajuster au protocole de Kyoto le Canada a l’obligation légale de réduire ses émissions, et une obligation morale envers les générations futures de mener l’effort mondial. Stephen Harper est trop préoccupé par la monarchie Britannique et les photos de la reine qu’il en oublie la protection de l’environnement.
Ce gouvernement vient d’acheter du temps pour les grandes compagnies pétrolières des sables bitumineux de l’Ouest