Crise du bois-d’œuvre 12 octobre 2006

Québec, le 12 octobre 2006

Crise du bois-d’œuvre

Ce n’est pas d’hier que l’on entends parlé de la crise du bois d’œuvre, des nombreux problèmes que traversent l’industrie forestière fusion et fermeture d’usines, ce qui a amené et amènera encore des mises à pieds considérable. Comme le rapporte Réjean Lacombe dans le soleil de ce matin, le président directeur général du conseil de l’industrie du Québec Monsieur Guy Chévrette croît fermement que tous les problèmes ne sont pas réglés malgré et ce une signature de l’entente avec les américains. Depuis que les américains se sont acharnés sur notre industrie par des droits compensatoires surréaliste, que le dollar canadien a prise de la valeur en rapport avec la devise américaine ce sont des milliards d’argent perdus et les gouvernements ont regardé le train passé.

Depuis lors, les compagnies forestières ont effectivement dues réduire les opérations forestières diminuer voir même arrêter l’activité de nombreuses usines de transformation et par le fait même effectuer la mise à pied de plusieurs employés et ce principalement en région. Il ne faut pas oublier que les compagnies forestières ont maintenu et maintiennent encore en vie plusieurs régions du Québec tant au niveau social, culturelle qu’économique.

Depuis bon nombre d’années, ce sont les compagnies forestières qui ouvrent, à leurs frais, de nouveaux territoires pour leurs exploitations forestières. Ces nouveaux accès servent par la suite à toute la population (villégiateurs, pêcheurs, chasseurs, cueilleurs de fruits sauvages, admirateurs de sites exceptionnels etc.). Bien implantées dans les régions, les différents complexes forestiers assurent un développement économique et culturel en créant de l’emploi et en donnant espoir et dignité aux jeunes et moins jeune qui y vivent.

Par contre est-ce que l’industrie forestière qui a eu de très belles années a engrangé suffisamment pour investir dans la modernisation des complexes, dans la deuxième et troisième transformation? Est-ce que le contexte politico-économique ne favorise pas ces actions draconiennes de l’industrie? Est-ce que le Gouvernement fédéral a trop investi dans son industrie de guerre au détriment de son industrie du bois?

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