Québec, le 4 mars 2009
Cent huit, 109, 110 et 111
Qui peut arrêter cette guerre meurtrière et financièrement coûteuse pour le Canada près de 20 milliards de dollars engloutis? Est-ce encore une action contre le terrorisme ou une guerre de légitime défense, d’hormone et de pouvoir absolu? Pauvre soldats qui se faisait dire engagé-vous si la vie vous intéresse.
La guerre en Afghanistan a d’abord opposée les États-Unis au régime Taliban, avec la contribution militaire de l’Alliance du Nord et d’autres nations occidentales (Royaume-Uni, France, Canada…),. Elle s’inscrivait dans la « guerre contre le terrorisme » déclarée par les États-Unis, sous l’administration Bush, suite aux attentats du 11 septembre 2001. Le but de l’invasion était de capturer Osama Ben Laden, détruire l’organisation Al Qaïda, et renverser le régime Taliban.
Tenant compte de son autre action militaire dévastatrice en Irak, le président des États –Unis George W.Bush a demandé au premier ministre du Canada de prendre la relève sur le front militaire en Afghanistan et les politiciens ont dit . Est-ce que l’on peut faire la guerre aux talibans avec 2500 militaires et des équipements usés?
Depuis le début de cette action, le Canada a perdu cent onze de ses vaillants soldats dans cette guerre interminable et sans lendemain contre les imbattables Talibans. Tout dernièrement le premier ministre, Stephen Harper a déclaré, comme l’ont fait en octobre 2008 le représentant spécial des Nations unies en Afghanistan, Kai Eide et le chef du corps expéditionnaire britannique, le général Carleton-Smith que la présence de l’armée canadienne en Afghanistan est inutile : « Nous ne remporterons pas cette guerre en restant simplement présents là-bas. »
Lorsque le Canada a accepté de faire parti du traité de l’Atlantique nord (OTAN) en 1949, et a contribué à la fondation de l’organisation des Nations Unies (ONU) en 1945, il s’agissait d’aider certains pays en désordre organisationnel et de s’investir dans la reconstruction. Les troupes doivent revenir au pays et laisser ces afghans dans leur virevolte quotidienne.