Québec 23 avril 2008
Une résistance profonde
Depuis maintenant un an nous vivons un affrontement au journal de Québec. En effet les travailleurs et les propriétaires du journal ont de la difficulté à s’entendre, se parler et se confronte maintenant par voie médiatique. Les propriétaires du journal ont fait le point, entièrement de bon droit, dans le journal de Québec du 21 avril en expliquant comment l’industrie des quotidiens payants à de la difficulté à survivre et qu’il fallait faire le nécessaire pour passer au travers de cette crise et assurer la pérennité de l’entreprise. Personnellement j’ai aimé les explications données.
Le lendemain soit le 22 avril les employés syndiqués réagissait massivement dans leur média, créé 36 heures après le lock-out, en visant, nommant et attaquant des individus. Personnellement je trouve un peu disgracieux cette façon de procéder en 2008 lorsqu’on attaque des personnes pour une noble cause.
Mes quatre enfants ont été camelot du journal de Québec et, pour ma part, j’ai toujours été abonné au journal et je le suis encore. Vous savez q’une guerre sans tranché ne laisse pas beaucoup de survivant sauf ceux qui se sont gardé des munitions et finalement la dernière balle.
Je dis aux patrons d’essayer de s’entendre et de penser à leurs clients de toujours qui ont fait survivre l’entreprise car c’est un conflit qui nous perturbe passablement. Je demande aux syndiqués de penser à toutes les usines qui ont fermés au Québec dont celle de l’usine croc qui a mis à pieds des centaines de travailleurs, l’usine de Domtar Donnacona et des nombreux sacrifices que les employés d’olymel ont du faire afin de conserver leur emploi. Je suis un fervent syndicaliste qui protège les droits des plus pauvres de notre société mais pas du syndicalisme qui vise à détruire des entreprises Québécoise et ce au détriment de la classe moyenne.
Après avoir dit cela voici ma solution les deux journaux arrêtent de produire durant deux semaines tout le monde se parle s’écoute et s’entende afin d’arriver avec une solution qui plaira aux milliers de lecteurs du journal qui sommes toutes sont en désespoir de cause. La résistance a bien meilleur goût lorsqu’on réussit à la manger ensemble et à la digérer en groupe amicalement.