22 février 2013
Idée farfelue
Le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, prévoit mettre la clé sous la porte du Pavillon de l’éducation physique et des sports (PEPS) la fin de semaine, afin d’éponger les compressions de 36 millions exigées par le gouvernement. À mon avis ce n’est qu’une menace formulée en prévision du Sommet sur l’enseignement supérieur de la semaine prochaine.
Avant de pénaliser les usagers du PEPS le recteur devrait faire le ménage dans les dépenses exorbitantes de son administration, de regarder dans la gestion courante et sourtout de sa masse salariale qui augmente sans cesse.
Est-il normal que près de 80% des cours au niveau du baccalariat soit donnés par des chargés de cours au lieu de professeurs bien rémunérés? Que font les vrais enseignants?
Est-ce que les professeurs sont trop impliqués dans les projets de recherches et n’ont pas le temps d’accomplir les vraies tâches pour lesquelles ils ont été engagés? Est-ce qu’il serait avantageux de maximiser l’utilisation des espaces des différents pavillons au lieu d’investir dans la construction de nouvelles bâtisses? Devrait-on revoir les avantages sociaux du personnel universitaire?
Le sommet devrait répondre à ces questions.